État des lieux actuel : le recul de l’apprentissage de la cursive dans les écoles

L’écriture cursive, autrefois omniprésente, semble progressivement disparaître des programmes scolaires. Selon une étude de l’Université de Stanford, environ 40% des États américains ont abandonné l’enseignement de la cursive au profit du clavier. En France, le B.O. n°8 du 30 août 2018, qui fixe les attendus de l’apprentissage de l’écriture au cycle 2, mentionne la cursive, mais dans les faits, beaucoup d’enseignants consacrent de moins en moins de temps à son apprentissage.

Les écoles privilégient désormais les compétences numériques, considérées comme essentielles dans le monde actuel. Cependant, plusieurs études montrent les bénéfices cognitifs uniques de la cursive, notamment en matière de mémorisation et de compréhension.

Conseils en tant que rédacteur

Nous pensons qu’il est essentiel de maintenir un équilibre entre les compétences numériques et traditionnelles. En tant que parents ou éducateurs, nous pouvons intégrer quelques séances d’écriture cursive à la maison, pour garder ce savoir-faire vivant.

Conséquences culturelles : ce que la perte de la cursive signifie pour notre société

L’abandon de l’écriture cursive pourrait entraîner des conséquences culturelles importantes. D’une part, il y a un risque de perdre l’accès à une part considérable de notre patrimoine historique. Les documents anciens, souvent rédigés en cursive, pourraient devenir incompréhensibles pour les générations futures sans une base solide en écriture manuscrite.

De plus, l’écriture travaille des zones spécifiques du cerveau. En abandonnant la cursive, nous pourrions voir une diminution de la motricité fine et de certaines capacités cognitives. Une étude du Journal of Learning Disabilities révèle que l’écriture cursive aide les enfants atteints de dyslexie à mieux fonder leurs apprentissages par une stimulation sensorielle différente.

Recommandations en tant que journaliste

Pour nous, la disparition de la cursive n’est pas une fatalité. Des initiatives comme les ateliers de calligraphie et des projets scolaires peuvent redonner goût et utilité à cette forme d’écriture. Nous recommandons également de soutenir des organisations dédiées à la préservation de ce patrimoine, comme la Handwriting Without Tears.

Renaissance Possible : initiatives pour sauver et promouvoir l’écriture cursive

Il existe cependant des initiatives prometteuses pour préserver et redynamiser l’apprentissage de la cursive. Le programme “Handwriting in the 21st Century?” a fait un appel pour réintégrer l’enseignement de la cursive dans les écoles américaines, en soulignant ses bienfaits cognitifs indéniables.

En France, certaines écoles commencent à intégrer des méthodes plus innovantes et engageantes pour enseigner la cursive. Des associations proposent également des cours de calligraphie pour enfants et adolescents, qui rendent cet apprentissage ludique et créatif.

Avis en tant que rédacteur

À notre avis, l’intervention d’associations peut être très bénéfique. Nous encourageons les lecteurs à soutenir ces initiatives et, pourquoi pas, à inscrire leurs enfants à des cours de calligraphie. Cela pourrait non seulement préserver un patrimoine, mais aussi apporter des bénéfices cognitifs et psychomoteurs aux jeunes générations.


Les bienfaits de l’écriture cursive pour le développement cognitif et la motricité fine sont avérés. Garder cette pratique vivante nécessite un effort collectif entre écoles, parents et associations. En misant sur des initiatives ludiques et éducatives, nous pouvons espérer une renaissance de cet art millénaire.